Assainissement

L’assainissement a pour objet la collecte des eaux usées, afin de les débarrasser des pollutions dont elles se sont chargées avant de rejeter l’eau épurée dans le milieu naturel.

Assainissement et eaux pluviales

En matière de gestion du service public d’assainissement, la Collectivité a récupéré en 2022 trois contrats de Délégation de Service Publique (DSP) de type affermage, issus de syndicats d’assainissement dissous :

• Un contrat de DSP, pour l’exploitation par affermage du service public d’assainissement des eaux usées, avec la société dédiée GESAV du groupe SAUR, sur le territoire de Valenciennes, Marly, Aulnoy-lez-Valenciennes, Bruay-sur-l’Escaut, Famars, Maing, Monchaux-sur-Ecaillon, Saint-Saulve, arrivant à terme au 31 décembre 2025 ;
• Un contrat de DSP, pour l’exploitation par affermage du service public d’assainissement des eaux usées et des eaux pluviales, avec la société dédiée GESAV du groupe SAUR en groupement avec THEYS Assainissement, sur le périmètre des communes de Condé-sur-l’Escaut, Fresnes-sur-Escaut, Vieux-Condé, Onnaing, Vicq, Quarouble, Saultain, Estreux et Préseau, arrivant à terme au 31 décembre 2025 ;
• Un contrat de DSP, pour l’exploitation par affermage du service public d’assainissement des eaux usées et des eaux pluviales, avec SUEZ Eau France, sur le territoire de Anzin, Aubry-du-Hainaut, Beuvrages, Petite-Forêt et Prouvy arrivant à terme au 31 décembre 2025.

Un nouveau contrat de concession de service public unique de type affermage pour l’ensemble de son territoire (hors territoire SIDEN-SIAN), en cours de procédure de passation, sera opérationnel à partir du 01^er janvier 2026 pour une durée de 7 ans et 7 mois soit jusqu’au 31 juillet 2033.

Notre patrimoine

• 7 stations d’épuration
• Capacité de traitement 176 033 équivalents-habitant
• 250 stations de refoulement
• 292 déversoirs d’orage dont 30 en autosurveillance réglementaire
• 100 000 (regards ou grilles avaloir)
• 1 000 km de réseau de collecte des eaux usées
• 700 km de réseaux d’eaux pluviales

L’Agglo poursuit la requalification de ses réseaux en favorisant la séparation entre les eaux pluviales et les eaux usées. Un choix qui limite les débordements au milieu naturel et accroît la qualité de traitement des eaux usées. Redimensionnés, exécutés à l’aide de matériaux durables comme le grès, ils assureront mieux et de façon durable leur mission de transport des eaux usées et des eaux de pluie.

Après avoir été utilisée, l’eau devenue usée emprunte les réseaux d’assainissement pour être acheminée vers l’une de ses sept stations d’épuration. Le réseau d’assainissement mesure plus de 1 000 kilomètres. Le réseau est mixte, à la fois unitaire et séparatif. Il compte 20 % de réseau unitaire, 39 % de réseau eaux usées; et 41 % de réseau eaux pluviales.

L’agglo met également en œuvre des techniques alternatives aux méthodes traditionnelles, comme la réhabilitation des collecteurs par chemisage, technique pérenne qui évite l’ouverture de tranchées.

Une gestion durable des eaux de pluie

Valenciennes Métropole applique une nouvelle gestion des eaux pluviales. Afin d’éviter les phénomènes d’inondation et permettre une meilleure gestion des eaux de pluie, elle fait aujourd’hui appel à des techniques alternatives, dites « de gestion intégrée », au plus près des surfaces arrosées. L’objectif est de réduire le volume d’eau pluviale collectée et donc de limiter les risques d’inondations urbaines et de pollution des cours d’eau. Ces nouveaux ouvrages d’infiltration, de stockage temporaire, de traitement des polluants et de récupération des eaux pluviales s’insèrent dorénavant au cœur des villes, comme des espaces urbains à part entière favorisant la biodiversité et réintroduisant de véritables espaces de nature en ville.

Dépolluer

C’est en 1956 que la première station d’épuration est créée à Valenciennes. Elle permettait alors de satisfaire aux besoins d’une population de 25 000 habitants. Jusqu’en 1993, divers travaux vont porter sa capacité de traitement à 70 000 habitants. Ces travaux vont également permettre de traiter les pollutions carbonées et azotées. Récemment, une réhabilitation d’ampleur a permis de conforter les ouvrages et de répondre aux besoins de traitement des eaux usées d’un bassin de plus de 100 000 habitants.

Aujourd’hui, le parc de stations d’épuration de la CAVM assure le traitement des eaux usées de plus de 176 000 habitants.

Accompagner les usagers

Notre mission de chaque jour est aussi de conseiller et d’accompagner les particuliers et les professionnels pour la mise en conformité de leurs branchements d’eaux usées et pluviales. C’est en effet en premier lieu la qualité de la collecte qui détermine celle de l’ensemble du système d’assainissement de l’agglomération. Tous nos moyens, techniques et humains, vont dans le sens d’une amélioration constante et d’un service proche de la qualité totale.

L’assainissement non collectif

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques. Ces dispositifs concernent les habitations qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel.

Le SPANC est un service public local chargé de conseiller et d’accompagner les particuliers dans la mise en œuvre de leur installation d’assainissement non collectif (ANC). Comme pour l’assainissement collectif, ce service fait l’objet d’une redevance.